Introït Dominus dixit ad me

Le temps liturgique de l’Avent s’achève bientôt. Il est temps d’accueillir sur terre le Fils de Dieu. L’Église propose à toute la communauté chrétienne au début de la Messe de minuit un texte, très simple et assez bref, extrait du psaume 2 (v. 7 pour le corps et v. 1 pour le verset de psaume) :

Dominus dixit ad me : Filius meus es tu, Ego hodie genui te.
Ps. Quare fremuerunt gentes : Et populi meditati sunt inania ?

Le Seigneur m’a dit : Tu es mon Fils ; Moi, aujourd’hui je t’ai engendré
Ps. Pourquoi ce tumulte des nations, ce vain murmure des peuples ?

La mélodie grégorienne de cet introït, une fois de plus, reste surprenante, pour ne pas dire désarçonnante : un ambitus mélodique d’une quinte parcouru presque uniquement au moyen d’intervalles de seconde et de tierce semble être un contre sens musical en cette grande fête du mystère de l’Incarnation de Dieu devenu homme. Soyons prudent ! Comme souvent, pensons par exemple au Resurrexi du matin de Pâques ou à l’introït Dum medium silentium du temps de Noël, l’Église sait conduire son peuple jusque dans l’essence du mystère, au sein même de la Trinité, à travers les quelques lignes d’une pièce grégorienne, sans s’arrêter aux côtés plus immédiats et visibles de la réalisation du mystère. L’introït de Noël ne déroge pas à cette règle.

Au cours du temps de l’Avent, les fidèles se sont unis aux saints de l’ancienne Alliance pour implorer la venue du Messie Rédempteur annoncé depuis la nuit des temps. Les psaumes messianiques, comme les psaumes 2 ou 109, chantent cette attente du Fils de Dieu. Les pièces grégoriennes de la messe de minuit utiliseront ces psaumes : pour l’introït et l’Alléluia, les versets 7 et 1 du psaume 2 ; pour le graduel et l’antienne de Communion, le psaume 109, versets 1et 3. Seul, l’offertoire se distingue par l’utilisation du psaume 95, psaume du règne de Yahvé, chant d’hommage de tous les peuples au Seigneur.

Les prophètes ont annoncé aussi sa venue. Citons le livre d’Isaïe, 9, 6 : « Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné. » ou encore celui de Michée, 5, 2 : « C’est pourquoi Il les livrera jusqu’au temps où celle qui doit enfanter enfantera ». Avant l’Incarnation, « Dieu qui n’a ni corps, ni figure, ne pouvait absolument pas être représenté par une image. Mais maintenant qu’Il s’est fait voir dans la chair et qu’Il a vécu avec les hommes, je peux faire une image de ce que j’ai vu de Dieu. […] Le visage découvert, nous contemplons la gloire du Seigneur » [1]

Pourtant dans notre monde, « comme la tombée du jour précède l’irruption de la nuit, une fin d’été annonce déjà l’hiver, l’enchaînement mécanique des choses ne peut laisser place à un inédit ou à l’inattendu […] Le futur est d’emblée examiné sous toutes les coutures, enserré dans l’étau des prévisions ou des projections de toutes sortes. […] Et pourtant, voici qu’une nouveauté absolue éclate dans la monotonie des jours. Quelque chose que l’homme n’avait pas imaginé ! Qui n’était pas monté dans son cœur ! Que n’avait pas envisagé sa raison ! Quelque chose de totalement déconcertant : Noël. Dieu dans un bébé. Ce qui dépasse l’homme, manifesté dans ce qui l’est à peine. Un Dieu qui babille, sourit et pleure, et qui suce le sein de sa mère, Marie »[2]

Dans cette naissance, tout est mystérieux et ce n’est pas une mince affaire ! La théologie nous dit explicitement : l’Incarnation est l’union de la nature divine et de la nature humaine dans la seule personne du Verbe. La seconde personne de la Sainte Trinité, existant de toute éternité comme le Père, invisible comme Lui, est venue à un moment donné assumer notre nature humaine en prenant sur terre un corps et une âme, semblables aux nôtres hormis le péché, dans le sein de la Bienheureuse Vierge Marie. « Tout est mystérieux dans les jours où nous sommes. Le Verbe de Dieu, dont la génération est avant l’aurore, prend naissance dans le temps ; un Enfant est un Dieu ; une Vierge devient mère et reste Vierge ; les choses divines sont mêlées avec les choses humaines, et la sublime et ineffable antithèse exprimée par le disciple bien-aimé dans ce mot de son Évangile : Le Verbe s’est fait chair, s’entend répété sur tous les tons et sous toutes les formes dans les prières de l’Eglise : car elle résume admirablement le grand événement qui vient d’unir dans une seule personne divine la nature de l’homme et la nature de Dieu »[3].

Les quelques lignes de l’antienne d’introït rapportent la génération divine de Jésus, sa génération éternelle. Mais elles peuvent aussi s’appliquer à l’Hodie de la crèche où le Père reconnaît son Fils. Il est le Fils, fait homme certes, mais qui demeure le Fils. Il ne s’agit plus d’une simple adoption, comme pour Israël, peuple élu de Dieu, mais réellement de son Fils, comme Saint Jean l’écrit dans le Prologue du quatrième Évangile : « Et le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1, 14). Bien plus, cet Hodie se répète aussi en chaque âme où le Père engendre son Fils dans l’inhabitation de la Trinité et où le Verbe proclame sans fin sa génération. Dialogue mystérieux, simple et profond, échange secret entre le Père, le Fils, l’Esprit et l’âme qui les accueille. Ainsi, une divine conversation, emprunte d’une grande intimité, s’établit dans la Crèche de Bethléem qui ne finira pas tant qu’il y aura la foi sur la terre ! La mélodie grégorienne apportera la version musicale de cet échange, permettant ainsi à tout le peuple de Dieu de goûter, ou du moins d’approcher, ce dialogue dans notre modeste humanité pécheresse. Dès ses premiers mouvements, le cœur de Jésus a battu pour Dieu.

La venue de l’ange Gabriel le jour de l’Annonciation s’est aussi déroulée dans une atmosphère de mystère. Le récit de Saint Luc (Lc, 1, 27 – 38) en témoigne. L’ange s’adresse à Marie : « L’Esprit Saint surviendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; et c’est pourquoi l’être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu (v. 35) ». Comme pour la Résurrection le jour de Pâques, ce sont les anges qui annoncent cette naissance aux bergers : « Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie, qui sera pour tout le peuple : il vous est né aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est Christ Seigneur ». (Luc, 2, 10, 11)

L’incarnation de Notre Seigneur est le mystère central du Christianisme. Sans Incarnation, pas de Rédemption. La naissance du Christ ouvre une nouvelle ère. La lumière reprend ces droits sur les ténèbres. Dans son homélie sur la Nativité, Saint Grégoire de Nysse dit « En ce jour que le Seigneur a fait, les ténèbres commencent à diminuer, et la lumière prenant accroissement, la nuit est refoulée au-delà de ses frontières ». « Le mystère de Noël est un mystère de d’illumination, et la grâce qu’il produit dans notre âme l’établit, si elle est fidèle, dans ce second état de la vie mystique qui est appelé Vie illuminative »[4] Le Christ pourra ainsi affirmer : « Je suis la lumière du monde » (Jn, 8, 12). L’importance de ce mystère est tel qu’il est chanté avec un léger ralentissement ou proclamé tous les jours de solennité ou dimanches de l’année liturgique au moment du Credo : « [Jésus-Christ a été] conçu du Saint-Esprit, né de la Vierge Marie ». Pour lutter contre les diverses hérésies du début de l’ère chrétienne, les premiers Conciles œcuméniques (Nicée en 325, Éphèse en 431, Chalcédoine en 451 ou Constantinople en 553) ont précisé et affirmé que le Christ est engendré, non pas créé, que « le Verbe, en s’unissant dans sa personne une chair animée par une âme rationnelle, est devenu homme »[5], une personne et deux natures. Saint Thomas, dans son commentaire sur le Credo, insiste sur la nécessité pour le chrétien de croire au mystère de l’Incarnation : «Il est nécessaire au chrétien de croire au Fils de Dieu, nous venons de le montrer. Mais cette foi ne suffit pas. Il nous faut croire également à son Incarnation… Le Verbe de Dieu, aussi longtemps qu’il demeurait dans l’intelligence du Père, était connu seulement de son Père ; mais une fois revêtu d’une chair, comme le verbe de l’homme se revêt du son de la voix, il s’est manifesté au dehors pour la première fois et s’est fait connaître »[6]. Poursuivant son commentaire, l’Aquinate tire plusieurs conséquences à partir du mystère de l’Incarnation pour l’instruction des fidèles : un affermissement de notre foi, car si les Patriarches, les Prophètes et saint Jean-Baptiste révélèrent différentes choses sur Dieu, les hommes ne donnèrent pas à leurs paroles une foi égale à celle qu’ils accordèrent au Christ, qui fut avec Dieu, bien plus, qui fut un avec lui ; une espérance élevée, car le Christ s’est fait homme pour que nous devenions Dieu ; un embrasement de notre charité, car Dieu, créateur, s’est fait créature pour nous ; un encouragement à garder notre âme pure car l’homme possède une nature ennoblie par l’union de cette dernière avec le Verbe de Dieu ; enfin un désir d’atteindre le Christ, car il est notre frère.

Par cette arrivée de Dieu dans l’humanité, le temps de Dieu fait irruption dans le temps des hommes, l’infini, dans le fini. « Mais lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils; il est né d’une femme… pour faire de nous ses fils » (Ga 4, 4-5). Dieu a choisi cet instant depuis toute éternité. « Cet intense passage paulinien nous parle des ‘temps accomplis’ et il nous éclaire sur le contenu de cette expression. Dans l’histoire de la famille humaine, Dieu a voulu introduire son Verbe éternel en lui faisant assumer une humanité comme la nôtre. A travers l’incarnation du Fils de Dieu, l’éternité est entrée dans le temps, et l’histoire de l’homme s’est ouverte à l’accomplissement dans l’absolu de Dieu. Le temps a été — pour ainsi dire — ‘ touché ‘ par le Christ, le Fils de Dieu et de Marie, et il en a reçu des sens nouveaux et surprenants: il est devenu temps de salut et de grâce »[7]. Notre Saint Père poursuit : « Le texte paulinien veut également souligner le mystère de la proximité de Dieu avec l’humanité tout entière. C’est la proximité propre au mystère de Noël: Dieu se fait homme et la possibilité inouïe d’être un fils de Dieu est offerte à l’homme. Tout cela nous remplit d’une grande joie et nous conduit à élever notre louange à Dieu. Nous sommes appelés à dire, à travers notre voix, notre cœur et notre vie, ‘ merci ‘ à Dieu pour le don de son Fils, source et accomplissement de tous les autres dons avec lesquels l’amour divin comble l’existence de chacun de nous, des familles, des communautés, de l’Église et du monde. »[8]

Pour Pèguy,: « C’est vraiment un grand mystère que cette sorte de ligature du temporel et du spirituel. On pourrait dire que c’est une sorte d’opération d’une mystérieuse greffe. Le temporel fournit la souche ; et si le spirituel veut vivre, s’il veut continuer, s’il veut fleurir, s’il veut fructifier, le spirituel est forcé de s’y insérer. » [9]

« Dieu s’est fait homme pour que l’homme sauvé devienne Dieu » disent les Pères de l’Église « car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle » (Jn 3, 16). Voilà la raison principale de cette naissance. C’est une renaissance de l’humanité après la chute d’Adam. Le Christ ouvre une aube nouvelle, « car la grâce de Dieu est apparue, salutaire à tous les hommes » (Tt 2, 11) proclame la lecture de cette messe. « Le Verbe s’est fait chair pour être notre modèle de sainteté »[10]. « Je suis la voie, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père sans passer par moi » (Jn 14, 6). Dans son sermon pour la Nativité de Notre Seigneur, Saint Léon le Grand affirme que « le Fils de Dieu prit la nature propre du genre humain afin de le réconcilier avec son auteur »[11]. « Cette descente de Dieu dans notre humanité en ce qu’elle a de plus fragile et de plus déroutant révèle le prix qu’il a payé pour retourner notre histoire, comme la terre par le labour »[12]

Abordons maintenant la version musicale de ce chant d’amour entre le Fils et le Père. Cette composition assez brève se joue sur un ambitus restreint : cinq notes conjointes du do au sol. Ce pentacorde s’inscrit dans le deuxième mode ayant pour finale ré. Dans l’ensemble, cette mélodie ne comprend aucune difficulté et cependant il s’en dégage une profondeur, une intensité qui peut aider les fidèles à se plonger dans le mystère de Noël. Tout en étant du 2e mode, la mélodie reste très légère, planante. Cette atmosphère d’extase divine est renforcée par la présence des notes longues distropha sur ‘dixit’ ou tristropha sur ‘ego’ et ‘hodie’ donnant vraiment l’impression de fermeté, de stabilité, de dignité et majesté toute divine. C’est toute une ambiance de mystère, de surnaturel qui progressivement s’établit et permet ainsi aux fidèles de goûter dle dialogue au sein de Trinité entre le Père et le Fils, et d’en tirer de grands profils spirituels. La légèreté des neumes utilisés, ainsi que l’absence de grandes vocalises favorisent aussi l’atmosphère priante de cette antienne. Avec ces quelques caractéristiques assez simples, la mélodie reste sculptée autour du mot latin, mettant ainsi en relief chaque mot avec une couleur différente.

Deux phrases musicales composent cette antienne. Elles débutent toutes les deux par le même motif musical : ré – fa – sol – fa – fa – ré comme deux versets de psalmodie. La reprise sur ‘ego’ du motif précédemment employé sur ‘Dominus’ met en relief l’identité du sujet : c’est le Père qui parle et qui engendre. Ces trois notes suffisent à générer une ambiance de prière : une tierce mineure ré – fa suivie d’un ton plein fa – sol. Matériel musical simple, voir simpliste, n’oublions pas que c’est un enfant, un nouveau né qui chante. Le motif mélodique de quatre notes ornant la première syllabe de chacune des phrases sera à chanter de manière fluide, avec un legato unissant dans un même élan généré par l’accent, sans aucun appui intensif sur les notes suivantes.

Puis la mélodie de la première phrase musicale se poursuit sur une série de notes longues tristropha et distropha (composées de strophicus, donc léger) sur la corde fa apportant un climat de paix, de calme et de douceur, alternées avec quelques légers retours sur la note ré qui sera chantée avec beaucoup de légèreté. Après ces quelques ondulations musicales, la deuxième incise se conclut sur les mots ‘ad me’. Toujours avec légèreté, la sous finale ‘do’ vient renforcer la stabilité musicale de l’ensemble de la phrase. La troisième incise de cette première phrase ‘Filius meus es tu’ nous conduit vers le sommet mélodique sur le mot ‘meus’. Ainsi, ce n’est pas le mot ‘Filius’ qui est mis en relief, mais l’adjectif possessif qui lui est associé. La mélodie se développe autour de la finale ré sur ‘filius’ avant de monter avec souplesse autour du fa sur ‘meus’, accompagné d’un léger crescendo. Les deux neumes de ‘meus’ sont expressifs : clivis épisémée pour la première syllabe, podatus carré ou pes quadratus pour la finale du mot demandant ainsi une certaine insistance. Comment ne pas penser au passage du Baptême du Seigneur, lorsque Notre Seigneur Jésus-Christ reçoit l’onction d’une voix partie des cieux : « Celui-ci est mon Fils, le Bien aimé, qui a toute ma faveur » (Matth. 3, 17). Notre Seigneur est le Fils Unique de Dieu, égal au Père, Verbe incarné. Puis, la phrase musicale se conclut très légèrement sur la sous finale do.

La deuxième phrase débute sur le même motif mélodique, comme un écho insistant sur le mot ‘ego’. Le caractère aérien de la mélodie se poursuit toujours avec beaucoup de souplesse et de légèreté. Comme la phrase précédente, la mélodie nous conduit vers le mot ‘genui’, sommet mélodique de la deuxième phrase. Le Verbe, Parole incréé du Père, fait chair, redit pour nous cette parole en chantant sa génération éternelle.

Au cours de cette antienne immatérielle, l’église nous propose le dialogue secret que le Fils entretient avec le Père. La mélodie, pleine de beauté, spiritualise ces paroles divines et les fait pénétrer au plus profond du cœur de l’homme. « Durant les instants qui ont précédé, dans les délicieuses antiennes et les beaux répons de l’office, l’Église a célébré cette fleur de beauté que vient de nous donner la tige de Jessé, Notre-Dame ; tous les chants étaient frais et joyeux. Maintenant, tout se tait. Le Seigneur est là, cette fois, petit enfant. […]  Assis sur les genoux de sa Mère, Il entend sur Lui la parole substantielle du Père, et y faisant écho, Il chante sa génération éternelle. C’est comme une prise de conscience de tout ce qu’Il est, dés son entrée dans le monde, comme une sorte d’action de grâce à son Père. Parce qu’Il est Dieu et qu’Il dit des choses divines et éternelles, la mélodie sera évidemment admirable de sérénité et de paix, de grandeur. Mail Il dit ces choses comme un petit enfant ; aussi tout est simple, gracieux, fin, délicat, ravissant ; et la mélodie, loin de s’opposer à cette légèreté d’allure, s’y prête au contraire merveilleusement »[13].

Le texte du psaume apparaît alors en contraste saisissant avec le mystère qui a été rappelé : Pourquoi ce tumulte des nations, ce vain murmure des peuples ? « Il est venu chez lui et les siens ne l’ont pas accueilli » (Jn 1,11). Aller à Dieu passe maintenant par l’enfant de la crèche, car déjà il a reçu du Père un nom, son nom : Sauveur, Jésus.

 


[1] Saint Jean Damascène, Discours sur les images, 1, 16.

[2] Mgr Dominique Rey, Les mystères du Rosaire, La Nativité.

[3] Dom Guéranger, année liturgique, le temps de Noël, tome 1, Chap. II – La mystique de Noël.

[4] Dom Gueranger, année liturgique, le temps de Noël, tome 1, Chap. III – La pratique du temps de Noël.

[5] CEC, n°466.

[6] Saint Thomas, commentaire sur le Credo, a.3, n° 45.

[7] Benoît XVI, Homélie des Vêpres du 31 décembre 2009.

[8] Benoît XVI, Homélie des Vêpres du 31 décembre 2009.

[9] Pèguy, L’argent.

[10] CEC, n°459.

[11] Saint Leon le Grand, Sermon I, 1er sermon.

[12] Mgr Dominique Rey, Les mystères du Rosaire, La Nativité.

[13] Dom Gajard, Les plus belles mélodies grégoriennes, page 48